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Aliénor du Braa, une magicienne atypique

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Mer 21 Oct - 19:15
J'erre mais jamais ne me perds
Identité
▬ Prénom : Aliénor
▬ Nom : du Braa
▬ Surnom : Parfois moquée comme la Magicienne Paysanne, elle s’en amuse plutôt qu’autre chose.
▬ Race : Humaine
▬ Origine : Ancien royaume de Yamurlak
▬ Faction : Le Royaume du Kovir
▬ Âge : 61 ans, née en 1449
▬ Occupation : Magicienne itinérante
▬ Tolérance : Très intriguée par les non-humains. Se méfie des Rédaniens et tout particulièrement de leur religion.
▬ Croyance : Braa Sind (esprit du fleuve Braa) et Dana Seelie (déformation locale de Dana Méadbh)
Objectifs
▬ A long terme: Que la magie et ses pratiquants soient pleinement intégrés à la société sans discriminations et conflits, dans un sens comme dans l’autre. Aider à ce qu’Aen Cairne intègre une diplomatie apaisée avec le royaumes humains du nord – en particulier le Kovir et ses alliés. Se débarrasser de son encombrante dette.
▬ A court terme : Parfaire ses connaissances pour devenir une magicienne accomplie. Casser la domination rédanienne. Renforcer la stabilité koviroise. Aider les gens du peuple. S’introduire auprès de la société d’Aen Cairne. En apprendre plus sur son créancier.
Physique
Aliénor est une femme élancée, d’une taille légèrement inférieure à la moyenne. Elle est n’est sans doute pas aussi gracieuse que bien d’autres magiciennes et certainement pas aussi voluptueuse mais elle peut se satisfaire d’un corps bien fait. D’autant que si elle peut sembler moins superficielle, elle ne rechigne pas non plus à l’utilisation des baumes de jouvence et autres sorcelleries qu’emploient toutes ses consœurs pour effacer leurs principaux défauts. Dans son cas la principale métamorphose consiste à faire disparaître les anciennes traces de brûlures au visage et aux mains datant de son premier contact avec le Pouvoir, ainsi qu’à apparaître bien plus jeune qu’elle ne l’est, se donnant une petite vingtaine d’années d’apparence. La magie explique aussi la tendance de ses cheveux à changer parfois de couleur d’une rencontre à l’autre, oscillant entre la couleur des blés d’or et le blond platine.
Elle porte ses cheveux lui tombant sur les épaules, le plus souvent laissés libres ou sobrement attachés à l’arrière pour ne pas les avoir dans le visage lorsqu’elle travaille. Ses yeux sont verts, tirant un peu sur le marron. Elle possède un visage assez ovale, avec un menton un peu trop marqué. De pâles lèvres fines, guère pulpeuses, et un petit nez légèrement retroussé complètent cette description.
La majorité de ses tenues sont des vêtements de voyage, davantage pensées pour être résistantes et confortables bien qu’une d’une facture notable. Il est assez rare de la voir en robe de cour en dehors d’occasions spéciales, souvent lors de ses passages à Pont Vanis, et elle ne porte que peu de bijoux. Dans tous les cas elle apprécie une bonne hygiène corporelle et quand elle le peut se lave une à deux fois par jour. D’ailleurs sa trousse de toilette fait partie de ses quelques affaires dont elle ne se sépare qu’à grand peine.
Voyageant beaucoup, elle a pris l’habitude de se charger légèrement. Hormis ses vêtements et ses affaires de toilettes, elle emporte le plus souvent un petit nécessaire d’alchimie et quelques ingrédients parmi les plus communément utiles ainsi que de quoi écrire. Elle évite le plus souvent tout attirail qui risquerait de révéler sa nature de magicienne. Elle ne se départit pour ainsi dire jamais d’un parchemin soigneusement rangé dans un étui en cuir passé en bandoulière, amenant souvent les gens à croire qu’elle est une messagère. Elle a également trouvé, au fil des ans, qu’il était bon d’être armé lorsque l’on voyage seul et ainsi il est des plus communs de lui trouver une épée au flanc. Bien qu’elle n’ait jamais pratiqué plus que les bases du maniement de l’arme, elle lui évite d’avoir recours à la magie à la moindre menace et sa présence évacue les questions indiscrètes sur comment elle a pu voyager sans encombre.
Elle a une attitude plutôt discrète, préférant souvent se fondre dans le décor plutôt que d’attirer l’attention. Ses mouvements sont le plus souvent lents, subtils et extrêmement précis, tout particulièrement lorsqu’elle s’adonne à la magie, l’alchimie ou au peu de chirurgie qu’elle connaît. Seuls ses yeux, toujours vifs, bondissent d’un sujet d’observation à l’autre et peinent à rester fixer sur quelqu’un, fusse-t-il un interlocuteur d’importance, ce qui lui donne souvent l’air d’être impolie sans qu’elle le veuille. Enfin elle a une belle voix de contralto qui surprend souvent, douce et chaleureuse.
Caractère
Aliénor est assez atypique parmi les magiciennes, manquant de cette soif de pouvoir qui caractérise tant la plupart d’entre elles. Non pas qu’elle ne cherche pas à accroître ses capacités, au contraire elle y consacre presque autant de temps qu’elle le peut, mais ses recherches n’ont presque jamais ses intérêts personnels en ligne de mire : elle cherche avant tout à aider, en particulier le peuple dont elle est issue.
Plutôt modeste, elle ne fait guère étalage de ses dons lorsque ce n’est pas nécessaire, d’autant moins qu’elle voyage régulièrement en contrées hostiles à ce qu’elle représente. Elle se montre le plus souvent affable, même si plus réservée lorsqu’elle doit cacher son identité. A dire vrai nombreux sont ceux à la qualifier de collante, que ce soit à cause de ses questions si vous avez le malheur de piquer sa curiosité ou de sa compassion exagérée, jugée fausse par bon nombre. Sérieuse dans l’ensemble, elle ne constitue pas la compagnie idéale pour une soirée à la taverne bien qu’elle prenne grand plaisir à observer les gens s’amuser autour d’elle. Elle ne l’admettra jamais mais elle souffre un peu de sa condition qui la met à l’écart des gens du commun dont elle ne peut s’empêcher de se sentir faire partie.

D’un naturel doux, il est rare qu’elle s’énerve. Une exception notable est lorsqu’elle surprend quelqu’un à fouiller dans ses affaires, qu’elle surveille précieusement. Le plus souvent les gens mettent ça sur le compte de sa nature de magicienne possédant quelque artefact ou babiole qu’elle refuserait de partager, et ils ne se trompent pas de beaucoup. Depuis les événements traumatisants de son enfance, elle a également beaucoup de mal avec les symboles de l’autorité rédanienne et en particulier du Culte de la Flamme Eternelle. Concernant les autres religions, elle ne manifeste aucun mépris envers les croyants, continuant même de pratiquer les quelques rites dont elle a gardé la mémoire depuis sa petite enfance, plus par envie de garder le contact avec ses origines que pas réelle croyance néanmoins.
La tolérance d’Aliénor s’étend, et c’est notable, aux races non-humaines. Fascinée par des cultures si différentes, en particulier celle des elfes, elle saisit le moindre prétexte pour en apprendre davantage et ne peut s’empêcher de rêver voir un jour les humains et les races anciennes s’accepter pleinement. Difficile de dire en revanche d’où vient cette curiosité qui l’anime

Bien qu’elle n’apprécie pas beaucoup l’exercice politique, elle s’y plie lorsque les circonstances l’exigent et elle y demeure d’une fidélité admirable au royaume du Kovir, qu’elle considère, sans doute avec une trop grande fierté, comme le meilleur des royaumes du Nord. Ce sont d’ailleurs cette loyauté et cette fierté qui ont pu l’amener à outrepasser sa nature pacifiste pour rejoindre la guerre – certes d’abord et avant tout dans un rôle de médecin mais pas uniquement. Encore de nos jours, elle occupe une grande partie de son temps à rendre les services qu’elle peut au royaume, de diverses manières.
Préférentiellement ces manières impliquent de voyager par monts et par vaux car Aliénor ne se satisfait jamais trop longtemps d’une vie sédentaire, préférant disposer de plusieurs points d’accroche au milieu de ses voyages à travers le nord, Pont Vanis étant bien évidemment le plus commun et important d’entre eux pour la magicienne.

Enfin, prenons le temps d’évoquer la magie d’Aliénor. Bien qu’il serait assez long et fastidieux de détailler tous les sorts qu’elle connaît, malgré son relatif jeune âge, l’on peut noter qu’elle préfère utiliser la magie pour soigner, protéger et d’une façon plus générale aider autrui que pour détruire ou satisfaire quelques besoins personnels. Prudence toutefois car les aléas de la vie ne l’ont pas laissé totalement ignare dans ces domaines.
Elle privilégie puiser le Pouvoir dans l’énergie terrestre, bien que difficile à extraire, pour son abondance en tout lieu et le calme qu’elle lui inspire malgré sa force incommensurable. Lorsqu’elle n’a pas le choix, c’est dans cette puissance brute qu’elle puise pour combattre. Mais elle est également versée dans l’utilisation de l’eau comme source de Pouvoir, tout particulièrement des rivières et lacs de campagne, qu’elle utilise par facilité ou parce que le sort qu’elle prépare y est lié plus particulièrement.
Elle n’en appelle que rarement à l’énergie de l’air, ne l’utilisant presque que pour quelques sorts en rapport avec la météo, et rarement comme seule source, troublée et frustrée qu’elle est par la vivacité de cet élément. Enfin elle ne puise presque jamais de pouvoir dans le feu, un blocage resté ancré en elle depuis sa toute première manifestation du Pouvoir qui l’effraya autant qu’elle la fascina. Les quelques fois où elle s’y essaye le résultat n’est jamais celui escompté.
Histoire
Aliénor est née dans une petite bourgade nichée à l’intersection du Braa et d’un de ses affluents. Celle-ci, méritant à peine le nom de ville, vivait de l’exploitation des quelques cultures possibles sous ces latitudes et celle des grandes forêts environnantes, pour leur bois et leur gibier, ainsi que du commerce modéré qui passait par le fleuve.Son père était le meunier local et sa mère une guérisseuse de campagne possédant quelques connaissances des herbes capable de soulager les maux. Bien qu’appartenant au Saint empire Rédanien, leur isolement loin dans le nord de celui-ci les laissait dans l’ombre de la Flamme éternelle qui brûlait sur le reste de l’empire et bien qu’un petit temple en son honneur était dressé au centre de la bourgade, beaucoup de gens du cru, en particulier la mère d’Aliénor, adressaient leurs prières à deux anciennes divinités locales : Braa Sind, l’esprit du fleuve Braa, et Dana Seelie, la dame des bois et des champs. Aliénor eut donc une petite enfance à l’abri du besoin, avec une mère aimante qui voulait lui transmettre son savoir et ses croyances.
Cela aurait pu continuer longtemps si en 1458 le Saint-Empire n’avait pas décidé, pour se prémunir d’une entrée tardive du Royaume du Kovir dans la Guerre de Cintra alors sur sa fin, de renforcer sa présence militaire dans la région. Si les soldats n’arrivèrent pas jusque chez Aliénor et sa famille, dont la bourgade ne constituait pas un point stratégique, tels ne furent pas le cas des agents de l’Inquisition qu’ils amenèrent avec eux. Les prêtres de la Flamme locaux virent là l’occasion de ramener dans le droit chemin les brebis égarées et s’ensuivit une série d’arrestations dont les parents de la jeune fille furent les premières victimes. Sa mère fut rapidement mise à mort pour sorcellerie, son père envoyé aux fers et elle ne put s’enfuir que grâce à un voisin – lequel payerait son acte d’une longue séance de bastonnade en public.

Fuyant à travers les bois, courant jusqu’à l’évanouissement le premier jour pour presque recommencer le lendemain, la petite s’enfonça dans les territoires sauvages sans idée d’où se rendre. Ce faisant, elle traversa le terrain de chasse d’un foënard qui lui trouva un air de dessert acceptable. Elle ne se rendit compte de la présence du monstre que lorsqu’il fut au-dessus d’elle, prêt à l’embrocher. La bête n’aurait pas été elle-même une proie que la petite serait morte ici. Au lieu de ça le destin en décida autrement et deux sorceleurs, qui traquaient le monstre depuis plusieurs jours intervinrent juste à temps pour lui éviter un sort funeste. Une fois le combat fini, l’un des sorceleurs s’employa à calmer la jeune fille que ces derniers événements avaient amené au bord de l’hystérie. Il fallut de longues heures, permettant notamment aux élixirs de se dissiper et aux mutants de retrouver un visage plus humain, pour qu’elle parvienne à se calmer et explique son histoire aux chasseurs de monstres qui décidèrent, à court d’option dans l’immédiat, de l’emmener avec eux, non sans lui demander son accord et lui expliquer au mieux où ils allaient. Aliénor accepta, sans vraiment d’autre possibilités s’offrant à elle.

Les deux sorceleurs rentraient à Kaer Seren pour l’hiver. En chemin, Aliénor posa tout un tas de questions sur eux, le monde et ce qui lui venait à l’esprit, plus pour détourner ses pensées moroses qu’autre chose. Si le plus âgé, Vetheros, restait assez distant mais toujours prévenant et bien attentionné, le plus jeune prenait un certain plaisir à lui répondre et elle aida même à la préparation des ingrédients pour les élixirs, bien qu’ils veillaient à ce qu’elle ne voit rien qu’ils devaient tenir secret. Régulièrement les deux chasseurs de monstres discutaient, quand elle était endormie – elle ne réussit jamais à feinter l’endormissement, ses tentatives se soldant toujours par un rappel à l’ordre bourru et amusé - , de ce qu’ils allaient faire d’elle : l’amener jusqu’à Kaer Soren pour voir si elle voulait rejoindre leur confrérie et si elle avait une chance d’y parvenir ou simplement la déposer dans un orphelinat ou un temple des grandes villes du cœur du Kovir.
Ces interrogations furent réglées lorsqu’un jour qu’elle avait froid et qu’elle ne voulait pas les déranger, une impulsion la poussa à essayer de reproduire le geste qu’elle les voyait systématiquement faire pour allumer le feu. Si ce fut d’abord sous des regards amusés qu’elle persévéra, ils se firent concernés lorsqu’une gerbe de flammes sorti comme un bouquet de la main de la jeune fille. Une brève agitation et une chevelure en partie brûlée plus tard, la décision fut prise : il n’y aurait ni Kaer Soren ni orphelinat tandis qu’ils déviaient de leur route vers Pont Vanis et son école de magie.

Une fois là-bas, les magiciennes s’accordèrent assez rapidement sur le fait qu’Aliénor possédait un potentiel certain qu’il serait dommage de ne pas développer et elle intégra l’école de sorcellerie, disant au revoir à ses deux protecteurs avec une certaine émotion. Bien que l’arrivée à Pont Vanis fut un choc assez effrayant et qu’elle eut du mal à s’habituer à la vie citadine – dans la mesure où ses études lui en laissaient le temps – elle adora rapidement ce qu’elle faisait, se passionnant pour la magie, son histoire, ses légendes et tout ce qui s’y rapportait, notamment les races anciennes. Elle avait toutefois une tendance à préférer la pratique à la théorie et on la pinça plusieurs fois à essayer de lancer des sorts avant d’avoir le niveau ou à traîner plus qu’elle n’avait le droit pour approcher les elfes et les nains de la ville et en découvrir plus sur eux et leur culture. Elle avait aussi des difficultés à suivre dans les cours qui l’intéressaient moins et restait aux yeux de beaucoup une petite paysanne. Ses résultats reflétèrent bien son tempérament, entre hauts et bas parvenant finalement tout juste à valider son Brevet d’Aptitude Magique pour que l’école continue de la prendre en charge.
Une fois ce point atteint, les choses allèrent en s’améliorant : la pratique se fit une place dans les cours et seuls les élèves qui montraient de véritables dispositions restaient, permettant de diminuer la part de nobles qui n’étaient là que pour la qualité de l’éducation et, de fait, rendant Aliénor moins remarquable par son origine. Origine qui commençait de plus à s’estomper, aidée en cela par les quelques amies qu’elle eut l’occasion de se faire et qui l’aidèrent à s’intégrer à la société du Kovir mieux qu’aucun cours ne l’aurait pu. Elle fut d’ailleurs si proche de l’une de ses consœurs que quelques rumeurs se répandirent sur ce qu’elles avaient pu découvrir ensemble. D’un point de vue universitaire, Aliénor montra plus d’aptitudes dans l’utilisation de la magie pour soigner, complétée par une curiosité alchimique principalement portée sur toutes sortes de remèdes.
Les rumeurs se calmèrent en 1465, après qu’elles eurent validées leur Certificat Réglementaire d’Aptitudes et de Connaissances et se séparèrent. Tandis que son amie restaient à Pont Vanis pour devenir assistante-professeure, Aliénor décidait de retourner à une vie campagnarde et d’utiliser ses talents essentiellement pour aider les gens du peuple, desquels elle ne se sentait pas si éloignée. Ce n’était pas toujours facile, les paysans n’accueillant pas forcément avec bienveillance une magicienne, même au Kovir, et elle a parfait au moins autant si ce n’est davantage sa capacité à se faire accepter que ses talents magiques durant les deux années qu’elle vécu ainsi, ne revenant qu’occasionnellement à Pont Vanis pour discuter et échanger avec ses consœurs, essayant de ne pas se retrouver mêlée aux intrigues politiques entre pratiquants des arcanes et repartant toujours rapidement. Parfois elle croisait des sorceleurs dans le pays, appréciant ces occasions de discuter avec eux et ce faisant un plaisir de s’établir aux abords des routes qu’ils empruntaient le plus pour rentrer à Kaer Soren, au début de l’hiver. Elle eut même, une fois, l’occasion de visiter la forteresse et, bien que le séjour ne fut finalement que peu instructif car les sorceleurs n’avaient aucune envie de partager leurs savoirs – ce dont elle ne leur tint pas rigueur – , elle en garda un excellent souvenir.
Lorsque la guerre du Nord se déclara, il ne fallut pas longtemps avant qu’Aliénor soit sollicitée sur le front et si son naturel pacifique ne la poussait pas vraiment à participer, que les affrontements se tennaient dans sa région d’origine – avec l’espoir de peut-être la soustraire au Saint-empire – et qu’ils l’opposaient à des rédaniens firent passer la pilule. Mais ce ne fut qu’un long bain de sang où elle passa son temps à essayer de sauver des gens, souvent sans succès, et parfois à en tuer d’autres, pour la plupart de pauvres gosses qui ne comprenaient pas ce qui se passait. En deux occasions elle passa suffisamment près de la mort pour croire sa propre heure arrivée. Tout ça pour finalement rien, puisque après s’être longuement écharpées les deux armées décidèrent de se poser sur leurs positions et de s’observer en chien de faïence à partir de 1472. Mais si la boucherie ne convaincs pas Aliénor, elle resta cependant persuadée que la Rédanie était un ennemi qui, s’il ne fallait pas forcément l’abattre, devait être maté.
C’est pourquoi deux ans plus tard, après avoir fini de préparer et obtenu sa  Maîtrise Institutionnelle d’Aptitude Magique, elle décida de se consacrer au soutien de l’effort de guerre. Elle fut pendant un temps assistante à la confection de nouveaux sorts utiles à mener la guerre, notamment un sort de géomancie destiné à deviner les mouvements de troupes et repérer les positions d’artillerie adverses. Elle joua aussi les messagère jusqu’en Kaedwen et participa à des opérations de guerilla dans les régions du nord pour fragiliser l’implantation rédanienne et essayer de permettre au royaume de la Licorne de reprendre ces terres qui le rapprocheraient de son allié, sans succès toutefois, les efforts militaires restants bien trop concentrés sur la vallée du Pontar et ses richesses pour cela.

C’est à cette période qu’elle réalise plusieurs missions d’espionnage en territoire rédanien et vit donc avec la peur d’être découverte et capturée chevillée au ventre. Un jour elle finit par rencontrer un étrange colporteur et lorsque, sans qu’elle ne se rappelle vraiment comment elle en était arrivée là, elle exprime cette peur qui la ronge de l’intérieur celui-ci lui explique qu’il a exactement la solution, lui montrant un parchemin ressemblant trait pour trait à un sauf-conduit officiel. Quand elle lui fait remarquer qu’elle imagine mal un simple bout de vélin rester valable longtemps, le colporteur s’en amuse et se met à lui expliquer, avec force emphase et bons mots, que ce qu’il se proposait de lui céder pour un prix somme toute bien modeste n’avait rien d’un ordinaire parchemin.
Finalement séduite par les belles paroles qu’on lui servait, Aliénor finit par accepter de s’acquitter du prix et obtint l’objet convoité. Objet dont elle ne tardera pas à se rendre compte de certaines propriétés dont le colporteur s’était bien gardé de lui parler : en effet lorsque quelqu’un d’autre qu’un agent rédanien le lit, celui-ci devient le foyer de tout ce qu’Aliénor a jamais essayé de cacher, de ses petites infractions à ses plus grands échecs, en passant par ses hontes et ses peurs. Bien plus tard, lors des guerres civiles koviriennes, un noble se servira de ce document pour faire chanter un temps la magicienne qui aura toutes les peines du monde à s’en défaire. Le parchemin maudit est depuis devenu sa possession qu’elle surveille avec le plus d’importance, autant pour sa valeur que pour les dangers qu’il représente.
Quant au colporteur… elle ne commencera à se faire une meilleure idée de sa nature que bien des années plus tard et elle est encore loin d’avoir finit d’en apprendre plus sur son ‘bienfaiteur’… et surtout sur le prix dont elle doit toujours s’acquitter !

Avec la fin de la guerre en 1481, elle décide de voyager, peu intéressée à l’idée de rentrer au Kovir pour y affronter la situation politique délicate. Elle descend ainsi vers le sud, traversant Aen Cairne où elle apporte le peu d’aide qu’on accepte d’elle dans les tous derniers temps de la guerre, avant de continuer vers le royaume de Dol Angra. Dans la région de Sodden, minée par les nécrophages, elle a l’occasion de collaborer quelques semaines avec Vetheros, le sorceleur qui l’avait autrefois sauvé, et une consœur à celui-ci de l’Ecole du Chat, Mahaut des Eaux. Un patronyme qui ne manqua pas d’amuser la magicienne qui se faisait nommer d’après un fleuve. Elle assista les deux mutants dans leur nettoyage, avec le double objectif d’aider les populations locales menacées par les monstres et les maladies et de récupérer de précieux réactifs alchimiques parfois difficiles à trouver mais abondants dans la population de charognards.
Après cet épisode, elle continua ses voyages à travers les royaumes du Nord les plus méridionaux, sans se risquer à s’aventurer en Nilfgaard malgré une grande curiosité à l’égard de certaines régions.

En 1489, elle décide de revenir au Kovir, inquiétée par les rumeurs qui lui parviennent. Lors de la guerre civile, elle essaie de ne pas prendre parti et s’emploie à aider comme elle le peut les populations qui en subissent les affres. Elle se met dès que possible sous la bannière de la nouvelle reine, Hannah Thyssen, et passe plusieurs années à employer sa magie pour aider le peuple.
Elle finit toutefois par repartir sur les routes des Royaumes du Nord, pour parfaire ses recherches et affûter ses talents mais aussi sur demande des serviteurs de sa suzeraine et de ses professeurs pour effectuer toutes sortes de missions plus ou moins confidentielles : espionnage, contact diplomatique et transport de missives confidentielles entre autre, quand il ne s’agit pas d’aller soutenir quelques actions plus directes contre les ennemis du Kovir.
Commentaire
▬ Crédit : GerryArthur | Lowenael pour l'avatar, malheureusement pas trouvés pour la bannière
▬ Commentaires : Chapeau bas pour le contexte, j'en ai rarement vu d'aussi plaisant et inspirant !
▬ Désirez-vous un parrain ? Non merci !
▬ Comment avez-vous connu le forum ? Par Ashan et Sera
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Aliénor du Braa
Aliénor du Braa
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Intriguant
Aliénor du Braa
Jeu 22 Oct - 2:24
Certains disent que les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures. Mais vous savez quoi, chère amie ? Certains se trompent ! Les vraies farces, les plus drôles et les plus savoureuses, peuvent s'éterniser pendant des siècles et des siècles.

Quelle aubaine ! Une magicienne, enfin ! Une jeune magicienne, devrais-je dire, puisque vous autres, jeteurs de sorts, considérez qu'un mage n'atteint sa maturité qu'après son premier siècle d'existence. Huhu. Les petits joueurs...  Laughing

Merci pour cette jolie fiche que j'avais hâte de lire. C'est très agréable de voir à quel point notre contexte a su t'inspirer. Et je n'y trouve absolument rien à redire. J'ai bien aimé tes quelques inventions, notamment les divinités locales de ton village d'origine. Et j'ai très envie de te voir enrichir d'avantage notre univers par tes aventures.  Very Happy

Sans plus attendre, ...
Tu es validé(e) !
 
   De la part de tout le staff, je te souhaite la bienvenue, toutes mes félicitations !
Te voici donc, Intriguante nordienne, prêt à parcourir les terres de La Prophétie d'Ithlinne.
Dans un premier temps, je te conseille d'aller recenser ton avatar dans le bottin des avatars
Cela fait, tu pourras compléter ton profil et te créer ton Carnet de bord (si tu as des questions à ce sujet, n'hésite pas à nous contacter).
Une fois toutes ces formalités en règle, il ne te restera plus qu'à poster une Recherche d'aventure ou de répondre à l'une de celles déjà préexistantes afin de commencer ton aventure roleplay !
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