Prétirés : Terres non-humaines

▬ A long terme: Engendrer un héritier.
▬ A court terme : Obtenir la fermeture de la forteresse de Drakenborg.

L'on sait bien peu de choses sur les origines de Francesca Findabair avant qu'elle n'ait rejoint les royaumes humains pour s'y imposer comme une magicienne aussi talentueuse que redoutable. Son père serait un Aen Saevherne qui l'aurait reniée, sans doute du fait de son rapprochement des sociétés humaines. C'est au sein de ces dernières qu'elle a étudié la magie auprès de sommités comme Hen Gedymdeith ou l’archimaîtresse Tissaia de Vries.
Bien qu'elle fût jadis une magicienne respectée de l'ancienne confrérie des magiciens, les nombreux complots et intrigues dans lesquels elle s'est impliquée en ont fait une renégate haïe par les peuples humains des royaumes du Nord et de l'empire du Sud. Chacun se souvient de sa trahison au profit du Nilfgaard durant le Deuxième Guerre ou de son implication dans la sinistre Loge des Magiciennes qui orchestra les assassinats de différents monarques nordiens à la veille de la Troisième Guerre.
Derrière ses machinations et son machiavélisme de plus en plus affirmé au fil des âges, Francesca Findabair demeure une idéaliste désireuse de défendre l'héritage de la race elfique. Or, cette lutte pour la préservation de cet héritage perdu s'apparente de plus en plus en une véritable guerre de résistance face à l'hégémonie de la race humaine. Au cours des récents conflits qui ont ravagé le Continent, la reine des Elfes n'a eu de cesse que d’accroître son territoire qui s'étend désormais sur une large partie du royaume d'Aedirn. Un territoire qui revient désormais aux races anciennes et dont Francesca Findabair se veut l'ultime protectrice.
S'il est vrai que la Pâquerette de Vallées rassemble de nombreux partisans, il ne faut pas croire qu'elle fait l'unanimité parmi les races anciennes. Certains se souviennent que, pour obtenir sa couronne, la reine des Elfes a trahi les combattants de liberté qui se sont battus pour elle durant le Deuxième Guerre contre le Nilfgaard. D'autres encore observent d'un mauvais œil l'absolutisme naissant autours de l'insolente et impétueuse souveraine et parlent volontiers de « Tyrannie » tout en se moquant de son prétendu « Royaume des Elfes libres » qui ne ressemblerait en définitive que de vieux elfes stériles.
Certes, Francesca Findabair n'est plus la jeune magicienne qui siégeait jadis au Chapitre parmi les plus éminents magiciens de sa génération et qui rêvait naïvement de pouvoir reconstituer l'héritage perdu de la race elfique. Elle est devenue une reine, fière et décidée désormais à ne préserver qu'un seul héritage : le sien.

 



 

▬ A long terme: porter un grand coup à la race des hommes.
▬ A court terme : saborder le règne de Francesca Findabair.

Filavandrel aep Fidháil est sans doute l'un des derniers témoins vivants des âges les plus éloignés du Continent et l'ultime représentant de l'antique noblesse des Aen Seidhe. Il y a quatre siècles de cela, il régnait sur Dol Blathanna,  sa terre natale, avant d'être chassé de son trône par les pilleurs humains du royaume naissant d'Aedirn. Refusant de subir le joug de l'occupation humaine du fait de sa noble naissance, il s'exila dans les Montagnes Bleues pendant un temps. Puis, il réapparaît aux côtés de divers escadrons de guerriers scoia'taels, combattant les hommes au nom de la Liberté. C'est à cette époque qu'il fut l'instigateurs de multiples rébellions au sein de la Vallée de Fleurs. Cependant, il ne parvint jamais à récupérer son dû, chacune de ses révoltes se terminant dans un bain de sang non-humain.
Il rejoint la cour de Francesca Findabair à la suite de la Seconde Guerre contre le Nilfgaard et devient l'un de ses principaux conseillers. Son expérience en tant qu'ancien souverain de Dol Blathanna et sa sagesse furent d'une grande utilité à la reconstruction de la Vallée des Fleurs qui fut volontairement saccagée par ses derniers habitants humains avant qu'ils ne rendent la place aux elfes. La persévérance de Filavandrel et son goût pour l'architecture antique sont présents dans chacune des pierres qui constituent le palais exotique et grandiloquent de sa nouvelle reine.
Filavandrel a longtemps été séduit par cette dernière. Admirant la force qu'elle déployait pour protéger leur peuple et préserver leur héritage face à l'hégémonie barbaresque de la race humaine, le fils de Fidháil s'est imposé comme l'un de ses plus fidèles partisans. La loyauté dont il fait preuve n'a jusqu'à présent jamais été remise en cause. Et nombre de courtisans observent la bonne entente entre la reine et son conseiller comme un gage de la bonne santé du royaume.
Or, Filavandrel n'a pas toujours été fidèle envers Francesca. En trois siècles de gouvernance, le prince du Bout du Monde a assisté sous l'ombre du trône à la métamorphose de la magicienne jadis désireuse d’œuvrer pour le bien de la race elfique en une souveraine égoïste et impitoyable. Et si Filavandrel n'a jamais songé à s'opposer ouvertement à sa souveraine au fil de ces trois cents années de règne, il lui est cependant déjà arrivé de se venger secrètement de ses mauvaises décisions en disséminant ça et là les grains de sables qui causeront un jour sa perte.

 


 

▬ A long terme: Faire de son trésor le plus grand de l’Histoire de Mahakam
▬ A court terme : Récupérer les tréfonds de Mahakam.

D’aussi loin que les plus anciens des nains de Mahakam se souviennent, Vilmos a toujours été une force à considérer, même dans son imberbe jeunesse. Amoureux de sa montagne, respectueux des traditions mais volontaire à rendre aux nains leurs possessions et à remettre les hommes à leur place, il a été l’un des plus audacieux du conseil des clans à appuyer la sécession de Mahakam à la fin de la Troisième Guerre pour aboutir aux révoltes éponymes. Conscient de la puissance de l’argent et gestionnaire habile, il a su conseiller son prédécesseur, Brouver Hoog, quant à la préparation et la réalisation de l’inflation boursière qui provoque la Crise financière de 1286 et reproduit cette stratégie en 1481 durant la Grande Guerre du Nord.
Élu par ses pairs en 1431, et bien aidé à cet effet par le rayonnement de son clan qu’il a su préserver et renforcer, Vilmos Breckenriggs est célèbre pour s’être ouvert aux elfes de Dol Blathanna et pour avoir formé avec Francesca Findabair l’Alliance du Mont et du Val qui permit à ces deux races anciennes d’asseoir leur légitimité nouvelle sur les Royaumes du nord lors de la Guerre de Deux Ans.
S’il est aujourd’hui largement soutenu par les nains du Mont Carbon, l’Ancien Breckenriggs est conscient de la volonté de son peuple à retrouver la paix dans les montagnes et de recouvrer les Tréfonds de Mahakam, abandonnés bon gré mal gré aux Skavens. L’ouverture récente des nains au reste du continent a su être profitable pour le roi sous la montagne, mais le peuple montagnard n’est pas encore prêt à se livrer aux intrigues d’un monde où les hommes sont autant d’alliés que de traîtres, chez qui la confiance n’est qu’une affaire de circonstance.
Aussi, Vilmos Breckenriggs tient à la postérité et il y a dans la coquetterie qu’il affiche bien volontier une fierté et une volonté de marquer les siens autant que l’Histoire. La constitution d’un trésor, plus grand encore que ceux dont parlent les légendes naines, est autant l’assurance de la paix sur la montagne que d’une place de choix dans la mémoire de nains présents et futurs.